vendredi 17 juin 2011

Vers un passage en force des réformes politiques au Burkina Faso

Il fallait s’attendre à ce bandage de muscles de la part du Président Blaise COMPAORE parce que tout part de lui et tout aboutit à lui. Après un bon moment de mutisme et de réserve dont lui seul a le secret, il a saisi l’occasion de la répression de la mutinerie de BOBO pour reprendre en main le jeu politique. En éradiquant le bras armé de la contestation de son pouvoir il s’apprête à instaurer une chape de plomb sur le peuple Burkinabè à l’image de ce qui se passe en SYRIE. L’objectif avéré n’est pas tant l’instauration de réformes démocratiques et consensuelles mais la préservation de son fauteuil dont la perte serait un sacrilège mortel. Que l’on se souvienne que l’individu est maculé par le sang des crimes au plan national et international. Alors selon vous, comment un bon commando doit il mourir ? Les armes à la main ou en captivité ? Si vous avez réponse à cette question, vous aurez compris les états d’âme de notre cher Président.